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Discours du Président Al-Sissi à la réunion des Chefs d'État et de gouvernement sur le climat

lundi, 20 septembre 2021 / 07:26

Au nom d'Allah le Miséricordieux

M. Boris Johnson, Premier ministre britannique,

M. António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies,

Mesdames et Messieurs,

Tout d'abord, je voudrais exprimer mes remerciements pour l'invitation à cette réunion très importante. Je concentrerai mon discours d'aujourd'hui sur trois messages importants, comme suit :

Premièrement : le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat "le GIEC", a confirmé que le changement climatique est devenu une réalité effrayante, si l'on veut atteindre l'objectif de 1,5°C stipulé dans l'Accord de Paris.

En conséquence, l'Égypte souligne qu'il est important que les pays développés assument leurs responsabilités à réduire les émissions, notamment en actualisant leurs contributions déterminées au niveau national, dans le cadre de l'Accord de Paris et en mettant en œuvre leurs engagements antérieurs pour la période pré-2020 au titre de la Convention-cadre sur les changements climatiques. Nous aspirons, ainsi, que la prochaine session de la Conférence des Parties au Royaume Uni, ait des résultats positifs sur tous les niveaux, nous affirmons, parallèlement, que nous étudions attentivement les meilleurs moyens de mettre à jour nos contributions déterminées au niveau national, et le moment approprié pour cela, conformément à nos priorités de développement et à la mise en œuvre de nos engagements envers les dispositions de l'Accord de Paris. De sorte que nos contributions représentent un catalyseur et un soutien pour nos efforts de développement, et nos essais pour se remettre des conséquences de la pandémie de "Covid-19", basant sur le principe de la responsabilité partagée, avec des charges et des capacités différentes selon les pays.

Deuxièmement : L'adaptation au changement climatique est une priorité absolue pour nos pays en développement, en particulier sur le continent africain, qui souffre des conséquences les plus graves du phénomène, notamment liées à la pénurie d'eau et la sécheresse, la désertification des terres et la menace pour la sécurité alimentaire.  De ce point de vue, l'Égypte appelle à traiter sérieusement toute mesure unilatérale qui contribue à l'aggravation et aux conséquences du changement climatique, au premier rang desquelles la construction des barrages sur les fleuves internationaux, sans accord avec les pays en aval sur les règles de leur remplissage et de leur exploitation. De même, l'Égypte souligne l'importance d'agir envers les questions d'adaptation, ainsi que les efforts de réduction des émissions, pour que la prochaine session de la Conférence des Parties, présidée par le Royaume-Uni, ait un plan exécutif et clair, dans le but d'activer l'objectif mondial de l'adaptation dans le cadre de l'Accord de Paris, ainsi que l'appui des pays développés aux voltets concernant les efforts d'adaptation, par leurs contributions déterminées au niveau national.
En outre, nous appelons chacun à rejoindre le partenariat égypto-britannique mis en place depuis 2019 sur les questions d'adaptation, qui a abouti à des résultats positifs, dont le premier est la création d'une alliance d'adaptation, sur laquelle nous comptons tant pour maintenir cet aspect critique de l'action climatique internationale.

Troisièmement : La capacité de nos pays en développement à promouvoir l'action climatique et à relever son ambition, dépend des moyens et mécanismes disponibles pour sa mise en œuvre, en particulier le financement climatique. Nous sommes préoccupés par l'écart actuel du financement climatique entre ce que les pays en développement ont besoin, pour mettre en œuvre leurs engagements, conformément à l'Accord de Paris, et ce qui est disponible. C'est toujours le cas pour les pays développés qui restent incapables de remplir l'engagement de "100 milliards de dollars par an", et les pays en développement qui affrontent de grandes difficultés pour accéder aux financements disponibles.

Dans le même contexte, nous nous félicitons de l'appel du Secrétaire général à consacrer la moitié du volume du financement climatique disponible aux efforts d'adaptation, en attendant avec impatience que cet appel se répercute dans les travaux des mécanismes de financement climatique, y compris le Fonds vert pour le climat, ce qui contribue au renforcement de l'action climatique dans les pays en développement, en allégeant les fardeaux résultant des répercussions de la pandémie de "Covid-19".

En conclusion, je voudrais souligner l'aspiration de l'Égypte à travailler avec le Royaume-Uni à poursuivre la prochaine session de la Conférence des Parties "COP", avec des résultats équilibrés dans l'intérêt de tous. Nous sommes également impatients d'accueillir la 27e session de la COP en 2022, au nom du continent africain, dont nous travaillerons, pour qu'il soit un tournant radicale dans le climat international, en partenariat avec toutes les parties, au profit de notre continent et du monde entier.

Merci.

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Allocutions du Président de la République 20 septembre 2021

Discours du Président Al-Sissi à la réunion des Chefs d'État et de gouvernement sur le climat

lundi, 20 septembre 2021 / 07:26

Au nom d'Allah le Miséricordieux

M. Boris Johnson, Premier ministre britannique,

M. António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies,

Mesdames et Messieurs,

Tout d'abord, je voudrais exprimer mes remerciements pour l'invitation à cette réunion très importante. Je concentrerai mon discours d'aujourd'hui sur trois messages importants, comme suit :

Premièrement : le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat "le GIEC", a confirmé que le changement climatique est devenu une réalité effrayante, si l'on veut atteindre l'objectif de 1,5°C stipulé dans l'Accord de Paris.

En conséquence, l'Égypte souligne qu'il est important que les pays développés assument leurs responsabilités à réduire les émissions, notamment en actualisant leurs contributions déterminées au niveau national, dans le cadre de l'Accord de Paris et en mettant en œuvre leurs engagements antérieurs pour la période pré-2020 au titre de la Convention-cadre sur les changements climatiques. Nous aspirons, ainsi, que la prochaine session de la Conférence des Parties au Royaume Uni, ait des résultats positifs sur tous les niveaux, nous affirmons, parallèlement, que nous étudions attentivement les meilleurs moyens de mettre à jour nos contributions déterminées au niveau national, et le moment approprié pour cela, conformément à nos priorités de développement et à la mise en œuvre de nos engagements envers les dispositions de l'Accord de Paris. De sorte que nos contributions représentent un catalyseur et un soutien pour nos efforts de développement, et nos essais pour se remettre des conséquences de la pandémie de "Covid-19", basant sur le principe de la responsabilité partagée, avec des charges et des capacités différentes selon les pays.

Deuxièmement : L'adaptation au changement climatique est une priorité absolue pour nos pays en développement, en particulier sur le continent africain, qui souffre des conséquences les plus graves du phénomène, notamment liées à la pénurie d'eau et la sécheresse, la désertification des terres et la menace pour la sécurité alimentaire.  De ce point de vue, l'Égypte appelle à traiter sérieusement toute mesure unilatérale qui contribue à l'aggravation et aux conséquences du changement climatique, au premier rang desquelles la construction des barrages sur les fleuves internationaux, sans accord avec les pays en aval sur les règles de leur remplissage et de leur exploitation. De même, l'Égypte souligne l'importance d'agir envers les questions d'adaptation, ainsi que les efforts de réduction des émissions, pour que la prochaine session de la Conférence des Parties, présidée par le Royaume-Uni, ait un plan exécutif et clair, dans le but d'activer l'objectif mondial de l'adaptation dans le cadre de l'Accord de Paris, ainsi que l'appui des pays développés aux voltets concernant les efforts d'adaptation, par leurs contributions déterminées au niveau national.
En outre, nous appelons chacun à rejoindre le partenariat égypto-britannique mis en place depuis 2019 sur les questions d'adaptation, qui a abouti à des résultats positifs, dont le premier est la création d'une alliance d'adaptation, sur laquelle nous comptons tant pour maintenir cet aspect critique de l'action climatique internationale.

Troisièmement : La capacité de nos pays en développement à promouvoir l'action climatique et à relever son ambition, dépend des moyens et mécanismes disponibles pour sa mise en œuvre, en particulier le financement climatique. Nous sommes préoccupés par l'écart actuel du financement climatique entre ce que les pays en développement ont besoin, pour mettre en œuvre leurs engagements, conformément à l'Accord de Paris, et ce qui est disponible. C'est toujours le cas pour les pays développés qui restent incapables de remplir l'engagement de "100 milliards de dollars par an", et les pays en développement qui affrontent de grandes difficultés pour accéder aux financements disponibles.

Dans le même contexte, nous nous félicitons de l'appel du Secrétaire général à consacrer la moitié du volume du financement climatique disponible aux efforts d'adaptation, en attendant avec impatience que cet appel se répercute dans les travaux des mécanismes de financement climatique, y compris le Fonds vert pour le climat, ce qui contribue au renforcement de l'action climatique dans les pays en développement, en allégeant les fardeaux résultant des répercussions de la pandémie de "Covid-19".

En conclusion, je voudrais souligner l'aspiration de l'Égypte à travailler avec le Royaume-Uni à poursuivre la prochaine session de la Conférence des Parties "COP", avec des résultats équilibrés dans l'intérêt de tous. Nous sommes également impatients d'accueillir la 27e session de la COP en 2022, au nom du continent africain, dont nous travaillerons, pour qu'il soit un tournant radicale dans le climat international, en partenariat avec toutes les parties, au profit de notre continent et du monde entier.

Merci.