En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies

Discours du Président Al-Sissi lors de la séance sur le financement extérieur et les dettes

mardi, 18 mai 2021 / 07:46

Le Président Abdel Fattah Al-Sissi a participé aujourd'hui au "Sommet sur le financement des économies africaines", divisé en deux séances. La première a porté sur le financement extérieur et les dettes, et la deuxième a porté sur le développement du secteur privé, les réformes et les infrastructures.
Au cours du sommet, on a conclu un accord sur l'importance d’élaborer une vision commune soutenant le continent africain lors de la pandémie de Covid-19, y compris les ressources du secteur privé et les initiatives visant à maximiser le financement concessionnel disponible pour le continent, à travers les institutions internationales de développement et les donateurs de fonds au niveau bilatéral, tout en accélérant la production de technologies médicales liées à la pandémie, telles que les vaccins et les analyses. Ainsi que leur répartition équitable au niveau du continent, enn plus d’examiner les réformes économiques soutenant la croissance durable des pays africains, y compris le financement des petites et moyennes entreprises, ainsi que du financement du climat d'investissement, la gouvernance fiscale et le soutien de l'entreprenariat.
Dans ce contexte, M. le Président Al-Sissi a prononcé un discours lors de la séance intitulée  "Le financement extérieur et la dette".

Discours du Président Al-Sissi lors de la séance sur le financement extérieur et les dettes à la conférence de Paris

Votre Excellence le Président  Emmanuel Macron.

Vos Excellences, chefs d'État et de gouvernements.

Chers participants,

Au début de mon discours, je voudrais saluer l’initiative de Son Excellence le Président Macron de tenir ce sommet, étant une occasion importante afin de consulter les moyens d’orienter le soutien aux économies des pays africains, en particulier à la phase du ralentissement économique résultant de la pandémie mondial « Covid-19 », affectant les efforts des pays africains à réaliser le développement et achever la mise en œuvre des objectifs des Agendas de 2030 et de 2063 de l'UA.

Mesdames et Messieurs,

Le continent africain, a connu, pendant la période pré-pandémique, une accélération sans précédent des taux de croissance économique, devenant une destination pour les mouvements d'investissements transfrontaliers.

Les preuves indiquent que le volume de soutien destiné au continent est plus inférieur à son besoin réel, peut-être la manifestation la plus marquante actuellement est la difficulté de l’accès des citoyens des pays africains aux vaccins contre Covid-19, d'une manière qui contribue à l'aggravation des problèmes économiques et sociaux résultant de la pandémie.

Ce que le continent africain a pu réaliser en termes de développement économique connaît aujourd'hui un déclin tangible en raison des répercussions négatives de la pandémie, réduisant clairement les sources de revenus de ses pays de devises, ce qui a entraîné une pression totale sur le montant des liquidités de l'Afrique, en plus de l'incapacité d'adopter des plans de relance pour surmonter l'obstacle économique actuel, semblable à celui des pays occidentaux, qui se traduira par leur capacité à se remettre des conséquences de la crise actuelle. Par conséquent l'Égypte a appelé la communauté internationale à apporter le soutien nécessaire, dont les pays africains ont besoin à la lumière de considérations de justice et de solidarité face à la pandémie que le monde ne pourra pas surmonter sans que tout le pays obtienne les vaccinations nécessaires pour redémarrer la vie économique.

Mesdames et Messieurs,

Bien que les défis auxquels le continent africain est confronté dépassent le soutien disponible, nous ne pouvons manquer de saluer les initiatives internationales qui ont été lancées pour soutenir les économies touchées par les répercussions de la pandémie, y compris les initiatives visant à suspendre le service de la dette et à le restructurer. Ainsi que les nouvelles publications de FMI des droits de tirage spéciaux (DTS). L'Égypte, dans ce contexte, pour soutenir la demande du continent africain d'augmenter la part de ces droits ,en redirigeant une partie des unités que certains États membres n'utiliseront pas, pour trouver des mécanismes de financement qui aident les pays de revenus faibles et moyens du continent africain, à fournir des vaccins et à restaurer les taux de croissance.

Mesdames et messieurs

L'Égypte s'est trouvée contrainte de faire face aux difficultés financières liées à la pandémie, tout en travaillant à faire réussir son ambitieux programme de réforme économique, ce qui nécessite de contrôler les dépenses publiques et le déficit budgétaire. Cependant, la mise en œuvre rapide de ce programme en coopération avec le Fonds monétaire international a contribué à renforcer la résilience de l'économie égyptienne, et a donné au gouvernement la capacité de prendre des mesures efficaces, notamment la mise en œuvre des politiques monétaires et financières incitatives, et la redéfinition des priorités des plans d'investissement. Tout en se concentrant sur les secteurs flexibles et capables de se redresser rapidement.

L'Égypte est toujours confrontée aux défis renouvelés imposés par la pandémie, étant la même situation à laquelle sont confrontés les pays du continent africain, donc la coopération internationale pour fournir les mécanismes, et les outils nécessaires pour soutenir les pays du continent dans cette situation critique est le meilleur moyen de surmonter cette épreuve et de reprendre la voie du développement économique, en plus de parvenir à la prospérité et au bien-être de nos peuples africains.

Merci pour votre attention.    

Icon
Icon
Icon
Allocutions du Président de la République 18 mai 2021

Discours du Président Al-Sissi lors de la séance sur le financement extérieur et les dettes

mardi, 18 mai 2021 / 07:46

Le Président Abdel Fattah Al-Sissi a participé aujourd'hui au "Sommet sur le financement des économies africaines", divisé en deux séances. La première a porté sur le financement extérieur et les dettes, et la deuxième a porté sur le développement du secteur privé, les réformes et les infrastructures.
Au cours du sommet, on a conclu un accord sur l'importance d’élaborer une vision commune soutenant le continent africain lors de la pandémie de Covid-19, y compris les ressources du secteur privé et les initiatives visant à maximiser le financement concessionnel disponible pour le continent, à travers les institutions internationales de développement et les donateurs de fonds au niveau bilatéral, tout en accélérant la production de technologies médicales liées à la pandémie, telles que les vaccins et les analyses. Ainsi que leur répartition équitable au niveau du continent, enn plus d’examiner les réformes économiques soutenant la croissance durable des pays africains, y compris le financement des petites et moyennes entreprises, ainsi que du financement du climat d'investissement, la gouvernance fiscale et le soutien de l'entreprenariat.
Dans ce contexte, M. le Président Al-Sissi a prononcé un discours lors de la séance intitulée  "Le financement extérieur et la dette".

Discours du Président Al-Sissi lors de la séance sur le financement extérieur et les dettes à la conférence de Paris

Votre Excellence le Président  Emmanuel Macron.

Vos Excellences, chefs d'État et de gouvernements.

Chers participants,

Au début de mon discours, je voudrais saluer l’initiative de Son Excellence le Président Macron de tenir ce sommet, étant une occasion importante afin de consulter les moyens d’orienter le soutien aux économies des pays africains, en particulier à la phase du ralentissement économique résultant de la pandémie mondial « Covid-19 », affectant les efforts des pays africains à réaliser le développement et achever la mise en œuvre des objectifs des Agendas de 2030 et de 2063 de l'UA.

Mesdames et Messieurs,

Le continent africain, a connu, pendant la période pré-pandémique, une accélération sans précédent des taux de croissance économique, devenant une destination pour les mouvements d'investissements transfrontaliers.

Les preuves indiquent que le volume de soutien destiné au continent est plus inférieur à son besoin réel, peut-être la manifestation la plus marquante actuellement est la difficulté de l’accès des citoyens des pays africains aux vaccins contre Covid-19, d'une manière qui contribue à l'aggravation des problèmes économiques et sociaux résultant de la pandémie.

Ce que le continent africain a pu réaliser en termes de développement économique connaît aujourd'hui un déclin tangible en raison des répercussions négatives de la pandémie, réduisant clairement les sources de revenus de ses pays de devises, ce qui a entraîné une pression totale sur le montant des liquidités de l'Afrique, en plus de l'incapacité d'adopter des plans de relance pour surmonter l'obstacle économique actuel, semblable à celui des pays occidentaux, qui se traduira par leur capacité à se remettre des conséquences de la crise actuelle. Par conséquent l'Égypte a appelé la communauté internationale à apporter le soutien nécessaire, dont les pays africains ont besoin à la lumière de considérations de justice et de solidarité face à la pandémie que le monde ne pourra pas surmonter sans que tout le pays obtienne les vaccinations nécessaires pour redémarrer la vie économique.

Mesdames et Messieurs,

Bien que les défis auxquels le continent africain est confronté dépassent le soutien disponible, nous ne pouvons manquer de saluer les initiatives internationales qui ont été lancées pour soutenir les économies touchées par les répercussions de la pandémie, y compris les initiatives visant à suspendre le service de la dette et à le restructurer. Ainsi que les nouvelles publications de FMI des droits de tirage spéciaux (DTS). L'Égypte, dans ce contexte, pour soutenir la demande du continent africain d'augmenter la part de ces droits ,en redirigeant une partie des unités que certains États membres n'utiliseront pas, pour trouver des mécanismes de financement qui aident les pays de revenus faibles et moyens du continent africain, à fournir des vaccins et à restaurer les taux de croissance.

Mesdames et messieurs

L'Égypte s'est trouvée contrainte de faire face aux difficultés financières liées à la pandémie, tout en travaillant à faire réussir son ambitieux programme de réforme économique, ce qui nécessite de contrôler les dépenses publiques et le déficit budgétaire. Cependant, la mise en œuvre rapide de ce programme en coopération avec le Fonds monétaire international a contribué à renforcer la résilience de l'économie égyptienne, et a donné au gouvernement la capacité de prendre des mesures efficaces, notamment la mise en œuvre des politiques monétaires et financières incitatives, et la redéfinition des priorités des plans d'investissement. Tout en se concentrant sur les secteurs flexibles et capables de se redresser rapidement.

L'Égypte est toujours confrontée aux défis renouvelés imposés par la pandémie, étant la même situation à laquelle sont confrontés les pays du continent africain, donc la coopération internationale pour fournir les mécanismes, et les outils nécessaires pour soutenir les pays du continent dans cette situation critique est le meilleur moyen de surmonter cette épreuve et de reprendre la voie du développement économique, en plus de parvenir à la prospérité et au bien-être de nos peuples africains.

Merci pour votre attention.