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26e Conférence des Parties à la Convention-cadre

Au nom de Dieu le Miséricordieux

Votre Excellences, Chefs d'État et de gouvernement,

Je suis heureux d'être avec vous aujourd'hui pour examiner la question climatique qui nous concerne tous.

Mesdames et messieurs

Le récent rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat a souligné que le renforcement de l'action climatique pour atteindre l'objectif de 1,5 °C, est devenu une affaire inévitable, ne peut être retardé.

C’est pour cela, je vais mettre l'accent, lors de mon intervention d'aujourd'hui, sur les points suivants :

Premièrement : L'Égypte a commencé de prendre des mesures sérieuses, pour mettre en œuvre un modèle de développement durable, avec le changement climatique et l'adaptation, visant à atteindre le taux de projets verts financés par le gouvernement à « 50 % » d'ici 2025, et « 100 % » d'ici 2030.

 

Par exemple, les sources d'énergie renouvelables représentent aujourd'hui environ « 20 % » du mix énergétique en Égypte, alors que nous œuvrons pour atteindre « 42 % » d'ici 2035, en conjonction avec la rationalisation des subventions à l'énergie.

L'Égypte s'emploie également à passer à des transports propres en développant les réseaux de métro, les trains et les voitures électriques, tout en préparant les infrastructures nécessaires.

En plus de la création des villes intelligentes et durables, l'Égypte met également en œuvre des projets pour rationaliser les utilisations de l'eau, ainsi que le revêtement des canaux et la gestion intégrée des zones côtières.

Pour financer ces projets, l'Égypte a récemment émis la première offre d'obligations vertes, d'une valeur de 750 millions de dollars. Afin que ces efforts soient placés dans son cadre institutionnel, l'Égypte a achevé l’élaboration de la « Stratégie nationale sur le changement climatique 2050 », qui ouvrira la voie à l'Égypte pour moderniser ses contributions déterminées, au niveau national, afin que les politiques, objectifs et procédures inclus dans ces contributions soient complémentaires aux efforts de développement de l'État, et à ses efforts pour récupérer des effets de la pandémie de « Covid-19 » et pas un fardeau.

Deuxièmement : Comme l'Égypte est consciente de ses devoirs, elle est également consciente de l'ampleur des défis auxquels sont confrontés tous les pays en développement. Ici, je voudrais souligner que la mise en œuvre des engagements des pays en développement, face au changement climatique dépend du montant des soutiens qu'ils reçoivent, notamment des financements, étant la pierre angulaire et le principal facteur déterminant de la capacité de nos pays, à relever leur l'ambition climatique, dans le cadre de l'équilibre délicat représenté par l'Accord de Paris, qui doit être préserver, afin de renforcer les efforts visant à la réduction des émissions, également avec l'adaptation aux impacts négatifs du changement climatique.

Nous sommes préoccupés par l'écart entre les financements disponibles et les besoins réels des pays en développement, ainsi que par les obstacles auxquels nos pays sont confrontés pour accéder à ces financements. Par conséquent, les pays développés doivent tenir leur engagement de fournir « 100 » milliards de dollars par an, en faveur du financement climatique dans les pays en développement. Alors, nous affirmons notre soutien, à l'appel du Secrétaire général des Nations Unies pour que le financement de l'adaptation représente au moins la moitié du financement disponible, outre, l'importance d'entamer des consultations sur le nouvel objectif de financement, au-delà de 2025.

Troisièmement : Bien qu'il ne soit pas responsable de la crise climatique, le continent africain fait face aux conséquences les plus négatives du phénomène et de ses effets économiques, sociaux, sécuritaires et politiques. Néanmoins, le continent est un modèle pour une action climatique sérieuse, avec ses capacités et le soutien disponible. Ainsi, l'Égypte appelle à la nécessité d'accorder au continent africain un traitement spécial dans le cadre de la mise en œuvre de l'Accord de Paris, compte tenu de sa situation particulière et de l'ampleur des défis auxquels il est confronté.

Mesdames et messieurs,

Je suis convaincu que les délibérations de notre sommet et les résultats exprimant notre engagement politique à faire face au changement climatique à adapter à ses effets négatifs.

Je suis également convaincu que cela parviendra à nos délégations, qui se préparent maintenant à entamer des négociations, sur les sujets inscrits à l'agenda de la conférence, comme motif pour qu'elles produisent des résultats positifs.

 

Je voudrais également exprimer ma gratitude au comité de Glasgow et ses rapports qui seront publiés, ainsi que notre soutien à la présidence britannique de la conférence, avec laquelle nous travaillerons au cours des prochains jours et mois, jusqu’à la prochaine session de la conférence, que nous nous espérons l'accueillir en Égypte au nom du continent africain.

Au cours de notre présidence, nous chercherons à renforcer l'action climatique internationale, pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris, dans l'intérêt des peuples de notre continent et des peuples du monde en général.

Merci.

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01 / 11 / 2021 - 01 / 11 / 2021

26e Conférence des Parties à la Convention-cadre

Au nom de Dieu le Miséricordieux

Votre Excellences, Chefs d'État et de gouvernement,

Je suis heureux d'être avec vous aujourd'hui pour examiner la question climatique qui nous concerne tous.

Mesdames et messieurs

Le récent rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat a souligné que le renforcement de l'action climatique pour atteindre l'objectif de 1,5 °C, est devenu une affaire inévitable, ne peut être retardé.

C’est pour cela, je vais mettre l'accent, lors de mon intervention d'aujourd'hui, sur les points suivants :

Premièrement : L'Égypte a commencé de prendre des mesures sérieuses, pour mettre en œuvre un modèle de développement durable, avec le changement climatique et l'adaptation, visant à atteindre le taux de projets verts financés par le gouvernement à « 50 % » d'ici 2025, et « 100 % » d'ici 2030.

 

Par exemple, les sources d'énergie renouvelables représentent aujourd'hui environ « 20 % » du mix énergétique en Égypte, alors que nous œuvrons pour atteindre « 42 % » d'ici 2035, en conjonction avec la rationalisation des subventions à l'énergie.

L'Égypte s'emploie également à passer à des transports propres en développant les réseaux de métro, les trains et les voitures électriques, tout en préparant les infrastructures nécessaires.

En plus de la création des villes intelligentes et durables, l'Égypte met également en œuvre des projets pour rationaliser les utilisations de l'eau, ainsi que le revêtement des canaux et la gestion intégrée des zones côtières.

Pour financer ces projets, l'Égypte a récemment émis la première offre d'obligations vertes, d'une valeur de 750 millions de dollars. Afin que ces efforts soient placés dans son cadre institutionnel, l'Égypte a achevé l’élaboration de la « Stratégie nationale sur le changement climatique 2050 », qui ouvrira la voie à l'Égypte pour moderniser ses contributions déterminées, au niveau national, afin que les politiques, objectifs et procédures inclus dans ces contributions soient complémentaires aux efforts de développement de l'État, et à ses efforts pour récupérer des effets de la pandémie de « Covid-19 » et pas un fardeau.

Deuxièmement : Comme l'Égypte est consciente de ses devoirs, elle est également consciente de l'ampleur des défis auxquels sont confrontés tous les pays en développement. Ici, je voudrais souligner que la mise en œuvre des engagements des pays en développement, face au changement climatique dépend du montant des soutiens qu'ils reçoivent, notamment des financements, étant la pierre angulaire et le principal facteur déterminant de la capacité de nos pays, à relever leur l'ambition climatique, dans le cadre de l'équilibre délicat représenté par l'Accord de Paris, qui doit être préserver, afin de renforcer les efforts visant à la réduction des émissions, également avec l'adaptation aux impacts négatifs du changement climatique.

Nous sommes préoccupés par l'écart entre les financements disponibles et les besoins réels des pays en développement, ainsi que par les obstacles auxquels nos pays sont confrontés pour accéder à ces financements. Par conséquent, les pays développés doivent tenir leur engagement de fournir « 100 » milliards de dollars par an, en faveur du financement climatique dans les pays en développement. Alors, nous affirmons notre soutien, à l'appel du Secrétaire général des Nations Unies pour que le financement de l'adaptation représente au moins la moitié du financement disponible, outre, l'importance d'entamer des consultations sur le nouvel objectif de financement, au-delà de 2025.

Troisièmement : Bien qu'il ne soit pas responsable de la crise climatique, le continent africain fait face aux conséquences les plus négatives du phénomène et de ses effets économiques, sociaux, sécuritaires et politiques. Néanmoins, le continent est un modèle pour une action climatique sérieuse, avec ses capacités et le soutien disponible. Ainsi, l'Égypte appelle à la nécessité d'accorder au continent africain un traitement spécial dans le cadre de la mise en œuvre de l'Accord de Paris, compte tenu de sa situation particulière et de l'ampleur des défis auxquels il est confronté.

Mesdames et messieurs,

Je suis convaincu que les délibérations de notre sommet et les résultats exprimant notre engagement politique à faire face au changement climatique à adapter à ses effets négatifs.

Je suis également convaincu que cela parviendra à nos délégations, qui se préparent maintenant à entamer des négociations, sur les sujets inscrits à l'agenda de la conférence, comme motif pour qu'elles produisent des résultats positifs.

 

Je voudrais également exprimer ma gratitude au comité de Glasgow et ses rapports qui seront publiés, ainsi que notre soutien à la présidence britannique de la conférence, avec laquelle nous travaillerons au cours des prochains jours et mois, jusqu’à la prochaine session de la conférence, que nous nous espérons l'accueillir en Égypte au nom du continent africain.

Au cours de notre présidence, nous chercherons à renforcer l'action climatique internationale, pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris, dans l'intérêt des peuples de notre continent et des peuples du monde en général.

Merci.