En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies

Discours du Président Al-Sissi lors du lancement de la Stratégie Nationale des droits de l'homme

samedi, 11 septembre 2021 / 01:05

Mesdames et messieurs, les honorables participants

Au début de mon discours, à l'occasion du lancement de la première stratégie Nationale des droits de l'homme, je voudrais vous souhaiter la bienvenue à tous, que vous soyez contributeurs à l'élaboration de cette stratégie, ou que vous soyez des Égyptiens et des invités étrangers, partageant avec nous ce merveilleux moment de l'histoire contemporaine de l'Égypte.
Ce que je considère comme un pas sérieux vers la promotion des droits de l'homme en Égypte, compte tenu de l'importance de ce domaine vital dans l'évaluation de l'avancement et du progrès des sociétés.
Dans ce contexte, je voudrais souligner que l’Égypte a été l'un des premiers pays qui ont contribué à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948, alors que sa contribution dans ce domaine ne s'est pas arrêtée à cette date, mais s'est poursuivie jusqu'à présent avec une profonde conviction nationale de l'importance d'adopter une approche globale et sérieuse de la promotion et de la protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales.
Voici aujourd'hui, alors que le gouvernement égyptien lance sa première stratégie nationale pour les droits de l'homme, étant le résultat des efforts inlassables, déployés par le Comité supérieur permanent des droits de l'homme depuis plus d'un an.
Je voudrais apprécier la méthodologie avec laquelle cette stratégie a été préparée, basée sur une large manière participative et consultative, répondant aux aspirations et aux espoirs du peuple égyptien.
Je remercie également le Conseil National des Droits de l'Homme, les représentants de la société civile des différents gouvernorats, et les membres de l'organe consultatif, pour leur contribution constructive à l'élaboration de cette stratégie.

Mesdames et Messieurs,

La vision égyptienne des droits de l'homme repose sur certains principes de base, notamment, que tous les droits et libertés sont interdépendants et complémentaires, en présence d’un lien étroit entre la démocratie et les droits de l'homme, avec l'importance de parvenir à un équilibre entre les droits et les devoirs, entre le droit de l'individu et celle de la société. Ainsi que la nécessité de lutter contre la corruption pour assurer la jouissance des droits et des libertés.

En outre, l'engagement à protéger les droits et les libertés, aussi à promouvoir leur respect par la législation et les politiques publiques d'une part, et par la mise en œuvre de ces législations et politiques, à travers les diverses institutions et mécanismes nationaux, d'autre part. Ce sont les aspects que la stratégie nationale des droits de l'homme a pris en considération, au niveau de la législation et des politiques publiques, ainsi que les efforts de l'État se fondent sur des principes et des obligations constitutionnels et juridiques.
La constitution a réalisé un saut qualitatif majeur à cet égard, en établissant les principes de citoyenneté, de justice et d'égalité en droits et devoirs, sans aucune discrimination, tout en faisant de l'égalité des chances une base pour la construction de la société.

La constitution garantit également l'indépendance du pouvoir judiciaire en tant que recours fondamental garantissant l'application effective de tous les droits. De même, la structure législative égyptienne est riche de nombreuses garanties nécessaires à la promotion et au respect des droits de l'homme, "tous sont égaux devant la loi".

L'État égyptien affirme également son engagement à respecter, et à protéger le droit à l'intégrité physique, à la liberté personnelle, à la pratique politique, à la liberté d'expression et de constitution d'associations civiles, et au droit de recours, visant également, à travers une critique constructive et participative, à réaliser le meilleur pour l'Égypte et son peuple.
L'Égypte a toujours adopté la liberté de pensée, de créativité et d'expression, ce qui s'est traduit par une contribution égyptienne pionnière à son environnement régional, " l'art, la littérature et la culture". Au contraire, ce domaine a reçu directement le soutien de l'État pour encourager les cadres travaillant.
Dans le même temps, nous avons la ferme conviction de l'importance de renforcer les efforts pour parvenir à une justice complète, ainsi que des garanties du procès équitable. Alors que l'État déploie des efforts inlassables et continus pour mettre l'accent sur les valeurs de citoyenneté, de tolérance et de dialogue, ainsi que pour lutter contre l'incitation à la violence et à la discrimination.
L'Égypte dispose également une riche structure institutionnelle nationale, œuvrant à la promotion du respect et de la protection des droits de l'homme, aussi soumis au développement continu. La création du Comité supérieur permanent des droits de l'homme est un ajout important qui soutiendrait et renforcerait l'action nationale coordonnée dans ce domaine.
En plus de cela, il existe des unités et des départements spécialisés dans les droits de l'homme dans tous les ministères, gouvernorats et autorités compétentes.

Les Conseils nationaux pour les femmes, l'enfance et la maternité, les personnes handicapées et les personnes déterminées jouent un rôle de premier plan dans la promotion des droits de ces groupes.
En outre, le Conseil national des droits de l'homme, en tant qu'institution nationale indépendante des droits de l'homme conformément à ses pouvoirs dans le cadre de la Constitution, jouant un rôle central et actif dans la consolidation des principes pertinents et leur sensibilisation, et soumet son rapport annuel rapporte à l'État.

La société civile est un partenaire principal important dans le processus de la promotion et de la protection des droits de l'homme à toutes ses dimensions politiques, économiques et sociales, en plus de la sensibilisation aux droits de l'homme dans la société, de l'encouragement d'une culture du travail bénévole et de contribution aux efforts de la lutte contre l'extrémisme ainsi que les tendances contre les valeurs de notre société égyptienne.

Il n'y a aucun doute: les contributions et les réalisations de la société civile sont clairs, ainsi que son partenariat avec l'État est indispensable.

Par conséquent, j'ai exigé du gouvernement de reconsidérer l'ancienne loi sur la société civile, aboutissant à la promulgation de la nouvelle loi réglementant la pratique du travail civil, y compris les facilités et les garanties pour améliorer le travail civil, après un dialogue sociétal comprenant un mille trois cents ONG égyptiennes et étrangères. En plus de la promulgation du règlement d'exécution de cette loi, on commence une nouvelle phase de partenariat entre le gouvernement et la société civile basée sur les fondements de la coopération et du respect de la loi.

Au niveau des droits civils et politiques, nous accordons une attention particulière à la promotion du droit de participer à la vie politique et publique, en tant que composante importante pour l'avancement de tous les domaines des droits de l'homme, aussi contribue à consolider les fondements de la démocratie et de l'État de droit, à réglementer l'exercice de ces droits et à en assurer la jouissance.

La vie politique et publique en Égypte a connu une intense activité au cours de la dernière période qui a abouti à la réalisation de tous les droits constitutionnels garantissant l'expression par le peuple de sa libre volonté, à travers les élections présidentielles et parlementaires ainsi que les représentants du peuple ont assumé leurs responsabilités en exprimant librement leur vision pour la réalisation du processus nationale. En plus d’évaluer la performance du pouvoir exécutif à travers une session parlementaire pleine d'interactions et d'affiliations politiques à la poursuite du bien commun.

Nos institutions législatives ont également été complétées par la création du Sénat, et ses élections pour jouer son rôle avec la Chambre des représentants. De même, l'Autorité électorale nationale a été établie en tant qu'entité indépendante et permanente spécialisée exclusivement dans la gestion des élections et des référendums au toutes les étapes d'une manière qui garantit leur intégrité et encourage la participation politique.

De nombreuses législations sont également en cours d'élaboration et de mise à jour, garantissant au citoyen égyptien l'exercice de ses droits politiques, notamment la loi sur l'exercice des droits politiques, la loi sur les partis politiques, la loi de la Chambre des représentants, la loi du Sénat, la loi des élections présidentielles, la législation électorale et la délimitation de circonscriptions électorales et la loi réglementant l'exercice du travail civil, étant un saut important et qualitatif pour consacrer et garantir l'exercice des droits et des libertés politiques

Quant à la liberté de religion et de conviction, l'Égypte, étant pays au riche héritage religieux, poursuit ses efforts inlassables, pour mettre l'accent sur les valeurs de citoyenneté, de tolérance et de dialogue, et pour lutter contre l'incitation à la violence et à la discrimination.
Dans ce contexte, l'État égyptien a fait des progrès remarquables dans ce domaine pour assurer l'égalité entre le peuple d'une même nation en droits et en devoirs. Alors j'en veux pour preuve la promulgation d'une loi pour la construction et la restauration des églises, selon laquelle les conditions de mille huit cents églises et leurs bâtiments affiliés ont été légalisés. Alors que la construction de la mosquée d’Al-Fattah Al-Alim ainsi que la cathédrale de la Nativité du Christ dans la nouvelle capitale administrative, marque ces efforts et ces réalisations.
En ce qui concerne les droits économiques, sociaux et culturels, la vision de développement intégré de l'État "Égypte 2030" est basée sur les concepts de croissance globale, durable et équilibrée, permettant une répartition équitable des avantages du développement, atteignant les plus hauts niveaux d'intégration sociétale pour tous les groupes, en plus de garantir les droits des générations actuelles et futures à utiliser les ressources.

L'ampleur des réalisations obtenues au cours des sept dernières années grâce à des projets nationaux majeurs dans toutes les régions d'Égypte reflète les capacités nationales, que ce soit au niveau de la planification ou de la mise en œuvre. Ainsi que la bonne orientation et la bonne gestion des diverses ressources pour atteindre les niveaux de développement les plus élevés, ce qui s'est directement reflété dans le niveau d'application des droits économiques, sociaux et culturels, en particulier en ce qui concerne le droit à un logement convenable, à des soins de santé adéquats, travail régulier, alimentation saine et eau potable, assainissement bien développé et bonne éducation.
L'État a accordé une attention particulière aux mesures de protection sociale lors de la mise en œuvre du programme de réforme économique dans le but d'atténuer son impact sur les groupes à faible revenu et nécessiteux, en adoptant de nombreuses politiques, programmes et initiatives, notamment l'initiative de "Takafol wa Karama / Solidarité et Dignité". En plus de l’initiative de "Hayah Karima / Une Vie Décente", pour le développement des villages ruraux égyptiens, habités par plus de la moitié de la population égyptienne, et de nombreuses autres initiatives nationales.

Au cours des dernières années, l'Égypte a pu faire de grands progrès vers l'égalité et l'autonomisation des femmes, puisqu'elle a obtenu 128 sièges à la Chambre des représentants lors des élections de 2021, avec un taux de plus de 28 %.
En fait, les femmes égyptiennes sont devenues juges et ministres, avec un total de huit femmes ministres dans le gouvernement actuel, à un taux de près de « 25 % », en plus de l'égalité de rémunération des femmes avec les hommes sans discrimination fondée sur le sexe.

L'État égyptien a ensuite élaboré une stratégie de 2030 pour l'autonomisation des femmes sur les plans politique, économique et social, ainsi que l'intérêt du gouvernement égyptien ne s'est pas arrêté là.
Au contraire, une diligence raisonnable est accordée à la promotion des droits des enfants, des personnes ayant des capacités spéciales et des personnes déterminées. Nous avons une forte volonté politique de soutenir les problèmes de ces groupes les plus favorisés, et nous n'épargnons aucun effort pour réaliser leurs espoirs et leurs aspirations, marquant son impact en traduisant les droits constitutionnels qui leur sont garantis dans de nombreuses lois, stratégies, politiques et programmes exécutifs.

Quant aux jeunes, l'État a pris des mesures pour les prendre en charge, développer leurs capacités, leur permettre de participer à la vie publique et leur offrir des opportunités d'emploi.

De plus, sur la base de l'importance de leur ouverture aux autres et de leur apprentissage de multiples cultures, nous avons a tenu à fournir des forums appropriés, notamment le "Forum mondial de la jeunesse", que l'Égypte tient à organiser sur une base annuelle, alors que nous espérons le reprendre peu après la fin de la pandémie de "Covid-19", et les mesures de précaution imposés.

L'État était également intéressé à préparer de jeunes cadres capables de contribuer aux responsabilités nationales. Alors que "l'Académie nationale de formation des jeunes" a été créée en 2017, où les jeunes ont été impliqués dans la formulation et la mise en œuvre des plans de développement. Certains d'entre eux sont plutôt devenus des députés, des ministres, des gouverneurs et des représentants du peuple au Parlement, grâce aux programmes de qualification par l'Académie pour perfectionner leurs compétences et les préparer.

Mesdames et messieurs,

Je voudrais souligner une fois de plus que cette première stratégie nationale, devenant d'une auto-philosophie égyptienne qui croit en l'importance de parvenir à l'intégration dans le processus de mise à niveau de la société, qui ne peut être achevé sans une stratégie nationale claire pour les droits de l'homme, traitant des défis, tout en en tenant compte des principes et des valeurs de la société égyptienne.
Par conséquent, il s'est concentré sur divers axes des droits de l'homme dans une perspective intégrée et un concept global de ces droits, estimant que la leçon réside toujours dans la mise en œuvre, je charge le Haut Comité Permanent des Droits de l'Homme de continuer à mettre en œuvre les mandats qui lui ont été confiés. J’exige également du gouvernement de prendre toutes les mesures susceptibles d'améliorer cela, notamment les suivantes :

D’abord :

Poursuivre les efforts pour intégrer les objectifs et les principes des droits de l'homme dans les politiques publiques de l'État et dans le cadre de la mise en œuvre de la "Stratégie de développement durable de la Vision de l’Égypte 2030".

Deuxièmement :

Inviter les entités politiques et les organisations de la société civile à s'intéresser à l'enrichissement de l'expérience politique égyptienne et former des cadres formés en élargissant le cercle de participation et d'expression d'opinion dans un climat d'interaction créative et de dialogue objectif.

Troisièmement :

Assurer la répartition équitable des fruits du développement et le droit de chaque personne, de jouir d'un niveau de vie suffisant et pour sa famille, de manière répondant à leurs besoins essentiels.

Quatrièmement :

Renforcer la communication avec les diverses institutions de la société civile et fournir toutes les facilités pour la mise en œuvre effective de la loi réglementant la pratique du travail civil et de ses règlements d'application, pour leur fournir une atmosphère appropriée pour travailler, en tant que partenaire clé pour la réalisation du développement et la diffusion d'une culture des droits de l'homme dans la société.

Cinquièmement :

S'assurer, lors de la mise en œuvre de la vision intégrée de la réforme administrative, de construire un appareil administratif efficient et efficace, qui suit les mécanismes de la bonne gouvernance, soumis à la responsabilité et à l'approbation des citoyens pour le niveau des services qui leur sont fournis, caractérisé par l'efficacité, la justice et la non-discrimination.

Sixièmement :

Développer un système de réception et de suivi des plaintes dans le domaine des droits de l'homme pour répondre rapidement et efficacement à toute plainte, et communiquer efficacement avec les autorités compétentes.

Septièmement :

Intensifier les efforts nationaux pour renforcer les capacités et la formation dans le domaine des droits de l'homme.

Avant de conclure mon discours, je voudrais déclarer 2022 est l’année de la société civile, tout en appelant à poursuivre de travailler dur et avec diligence aux côtés des institutions de l'État égyptien, pour parvenir à un développement durable dans tous les domaines. En plus de faire connaître la culture des droits de l'homme, en contribuant à la réalisation des espoirs et des aspirations du grand peuple égyptien.

Mesdames et messieurs..

L'Égypte réaffirme son respect de toutes les obligations qu'elle a contractées, concernant les droits de l'homme et de libertés fondamentales. Ce qu'elle cherche, c'est à faire en sorte que la société égyptienne jouisse de tous ses droits, d'une manière qui garantisse la sécurité et la stabilité de la patrie. Ce qui nécessite des efforts plus sincères et un travail acharné, afin de promouvoir la marche des droits de l'homme
Le peuple égyptien mérite toujours ce qu'il y a de mieux, et les institutions gouvernementales et civiles égyptiennes poursuivront leurs efforts nationaux à cette fin.
L'Égypte, alors qu'elle était sur le point d'établir une "Nouvelle République", n'a pas négligé le début d'une ère future dans sa longue histoire, sans préparer une stratégie nationale pour les droits de l'homme, croyant en son importance dans la continuation et le renouvellement de l'État national, ainsi que de renforcer les efforts continus pour assurer la préservation de la dignité du citoyen égyptien.

Merci..

Que la Paix, la Miséricorde et les bénédictions de Dieu soient sur vous.

Icon
Icon
Icon
Allocutions du Président de la République 11 septembre 2021

Discours du Président Al-Sissi lors du lancement de la Stratégie Nationale des droits de l'homme

samedi, 11 septembre 2021 / 01:05

Mesdames et messieurs, les honorables participants

Au début de mon discours, à l'occasion du lancement de la première stratégie Nationale des droits de l'homme, je voudrais vous souhaiter la bienvenue à tous, que vous soyez contributeurs à l'élaboration de cette stratégie, ou que vous soyez des Égyptiens et des invités étrangers, partageant avec nous ce merveilleux moment de l'histoire contemporaine de l'Égypte.
Ce que je considère comme un pas sérieux vers la promotion des droits de l'homme en Égypte, compte tenu de l'importance de ce domaine vital dans l'évaluation de l'avancement et du progrès des sociétés.
Dans ce contexte, je voudrais souligner que l’Égypte a été l'un des premiers pays qui ont contribué à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948, alors que sa contribution dans ce domaine ne s'est pas arrêtée à cette date, mais s'est poursuivie jusqu'à présent avec une profonde conviction nationale de l'importance d'adopter une approche globale et sérieuse de la promotion et de la protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales.
Voici aujourd'hui, alors que le gouvernement égyptien lance sa première stratégie nationale pour les droits de l'homme, étant le résultat des efforts inlassables, déployés par le Comité supérieur permanent des droits de l'homme depuis plus d'un an.
Je voudrais apprécier la méthodologie avec laquelle cette stratégie a été préparée, basée sur une large manière participative et consultative, répondant aux aspirations et aux espoirs du peuple égyptien.
Je remercie également le Conseil National des Droits de l'Homme, les représentants de la société civile des différents gouvernorats, et les membres de l'organe consultatif, pour leur contribution constructive à l'élaboration de cette stratégie.

Mesdames et Messieurs,

La vision égyptienne des droits de l'homme repose sur certains principes de base, notamment, que tous les droits et libertés sont interdépendants et complémentaires, en présence d’un lien étroit entre la démocratie et les droits de l'homme, avec l'importance de parvenir à un équilibre entre les droits et les devoirs, entre le droit de l'individu et celle de la société. Ainsi que la nécessité de lutter contre la corruption pour assurer la jouissance des droits et des libertés.

En outre, l'engagement à protéger les droits et les libertés, aussi à promouvoir leur respect par la législation et les politiques publiques d'une part, et par la mise en œuvre de ces législations et politiques, à travers les diverses institutions et mécanismes nationaux, d'autre part. Ce sont les aspects que la stratégie nationale des droits de l'homme a pris en considération, au niveau de la législation et des politiques publiques, ainsi que les efforts de l'État se fondent sur des principes et des obligations constitutionnels et juridiques.
La constitution a réalisé un saut qualitatif majeur à cet égard, en établissant les principes de citoyenneté, de justice et d'égalité en droits et devoirs, sans aucune discrimination, tout en faisant de l'égalité des chances une base pour la construction de la société.

La constitution garantit également l'indépendance du pouvoir judiciaire en tant que recours fondamental garantissant l'application effective de tous les droits. De même, la structure législative égyptienne est riche de nombreuses garanties nécessaires à la promotion et au respect des droits de l'homme, "tous sont égaux devant la loi".

L'État égyptien affirme également son engagement à respecter, et à protéger le droit à l'intégrité physique, à la liberté personnelle, à la pratique politique, à la liberté d'expression et de constitution d'associations civiles, et au droit de recours, visant également, à travers une critique constructive et participative, à réaliser le meilleur pour l'Égypte et son peuple.
L'Égypte a toujours adopté la liberté de pensée, de créativité et d'expression, ce qui s'est traduit par une contribution égyptienne pionnière à son environnement régional, " l'art, la littérature et la culture". Au contraire, ce domaine a reçu directement le soutien de l'État pour encourager les cadres travaillant.
Dans le même temps, nous avons la ferme conviction de l'importance de renforcer les efforts pour parvenir à une justice complète, ainsi que des garanties du procès équitable. Alors que l'État déploie des efforts inlassables et continus pour mettre l'accent sur les valeurs de citoyenneté, de tolérance et de dialogue, ainsi que pour lutter contre l'incitation à la violence et à la discrimination.
L'Égypte dispose également une riche structure institutionnelle nationale, œuvrant à la promotion du respect et de la protection des droits de l'homme, aussi soumis au développement continu. La création du Comité supérieur permanent des droits de l'homme est un ajout important qui soutiendrait et renforcerait l'action nationale coordonnée dans ce domaine.
En plus de cela, il existe des unités et des départements spécialisés dans les droits de l'homme dans tous les ministères, gouvernorats et autorités compétentes.

Les Conseils nationaux pour les femmes, l'enfance et la maternité, les personnes handicapées et les personnes déterminées jouent un rôle de premier plan dans la promotion des droits de ces groupes.
En outre, le Conseil national des droits de l'homme, en tant qu'institution nationale indépendante des droits de l'homme conformément à ses pouvoirs dans le cadre de la Constitution, jouant un rôle central et actif dans la consolidation des principes pertinents et leur sensibilisation, et soumet son rapport annuel rapporte à l'État.

La société civile est un partenaire principal important dans le processus de la promotion et de la protection des droits de l'homme à toutes ses dimensions politiques, économiques et sociales, en plus de la sensibilisation aux droits de l'homme dans la société, de l'encouragement d'une culture du travail bénévole et de contribution aux efforts de la lutte contre l'extrémisme ainsi que les tendances contre les valeurs de notre société égyptienne.

Il n'y a aucun doute: les contributions et les réalisations de la société civile sont clairs, ainsi que son partenariat avec l'État est indispensable.

Par conséquent, j'ai exigé du gouvernement de reconsidérer l'ancienne loi sur la société civile, aboutissant à la promulgation de la nouvelle loi réglementant la pratique du travail civil, y compris les facilités et les garanties pour améliorer le travail civil, après un dialogue sociétal comprenant un mille trois cents ONG égyptiennes et étrangères. En plus de la promulgation du règlement d'exécution de cette loi, on commence une nouvelle phase de partenariat entre le gouvernement et la société civile basée sur les fondements de la coopération et du respect de la loi.

Au niveau des droits civils et politiques, nous accordons une attention particulière à la promotion du droit de participer à la vie politique et publique, en tant que composante importante pour l'avancement de tous les domaines des droits de l'homme, aussi contribue à consolider les fondements de la démocratie et de l'État de droit, à réglementer l'exercice de ces droits et à en assurer la jouissance.

La vie politique et publique en Égypte a connu une intense activité au cours de la dernière période qui a abouti à la réalisation de tous les droits constitutionnels garantissant l'expression par le peuple de sa libre volonté, à travers les élections présidentielles et parlementaires ainsi que les représentants du peuple ont assumé leurs responsabilités en exprimant librement leur vision pour la réalisation du processus nationale. En plus d’évaluer la performance du pouvoir exécutif à travers une session parlementaire pleine d'interactions et d'affiliations politiques à la poursuite du bien commun.

Nos institutions législatives ont également été complétées par la création du Sénat, et ses élections pour jouer son rôle avec la Chambre des représentants. De même, l'Autorité électorale nationale a été établie en tant qu'entité indépendante et permanente spécialisée exclusivement dans la gestion des élections et des référendums au toutes les étapes d'une manière qui garantit leur intégrité et encourage la participation politique.

De nombreuses législations sont également en cours d'élaboration et de mise à jour, garantissant au citoyen égyptien l'exercice de ses droits politiques, notamment la loi sur l'exercice des droits politiques, la loi sur les partis politiques, la loi de la Chambre des représentants, la loi du Sénat, la loi des élections présidentielles, la législation électorale et la délimitation de circonscriptions électorales et la loi réglementant l'exercice du travail civil, étant un saut important et qualitatif pour consacrer et garantir l'exercice des droits et des libertés politiques

Quant à la liberté de religion et de conviction, l'Égypte, étant pays au riche héritage religieux, poursuit ses efforts inlassables, pour mettre l'accent sur les valeurs de citoyenneté, de tolérance et de dialogue, et pour lutter contre l'incitation à la violence et à la discrimination.
Dans ce contexte, l'État égyptien a fait des progrès remarquables dans ce domaine pour assurer l'égalité entre le peuple d'une même nation en droits et en devoirs. Alors j'en veux pour preuve la promulgation d'une loi pour la construction et la restauration des églises, selon laquelle les conditions de mille huit cents églises et leurs bâtiments affiliés ont été légalisés. Alors que la construction de la mosquée d’Al-Fattah Al-Alim ainsi que la cathédrale de la Nativité du Christ dans la nouvelle capitale administrative, marque ces efforts et ces réalisations.
En ce qui concerne les droits économiques, sociaux et culturels, la vision de développement intégré de l'État "Égypte 2030" est basée sur les concepts de croissance globale, durable et équilibrée, permettant une répartition équitable des avantages du développement, atteignant les plus hauts niveaux d'intégration sociétale pour tous les groupes, en plus de garantir les droits des générations actuelles et futures à utiliser les ressources.

L'ampleur des réalisations obtenues au cours des sept dernières années grâce à des projets nationaux majeurs dans toutes les régions d'Égypte reflète les capacités nationales, que ce soit au niveau de la planification ou de la mise en œuvre. Ainsi que la bonne orientation et la bonne gestion des diverses ressources pour atteindre les niveaux de développement les plus élevés, ce qui s'est directement reflété dans le niveau d'application des droits économiques, sociaux et culturels, en particulier en ce qui concerne le droit à un logement convenable, à des soins de santé adéquats, travail régulier, alimentation saine et eau potable, assainissement bien développé et bonne éducation.
L'État a accordé une attention particulière aux mesures de protection sociale lors de la mise en œuvre du programme de réforme économique dans le but d'atténuer son impact sur les groupes à faible revenu et nécessiteux, en adoptant de nombreuses politiques, programmes et initiatives, notamment l'initiative de "Takafol wa Karama / Solidarité et Dignité". En plus de l’initiative de "Hayah Karima / Une Vie Décente", pour le développement des villages ruraux égyptiens, habités par plus de la moitié de la population égyptienne, et de nombreuses autres initiatives nationales.

Au cours des dernières années, l'Égypte a pu faire de grands progrès vers l'égalité et l'autonomisation des femmes, puisqu'elle a obtenu 128 sièges à la Chambre des représentants lors des élections de 2021, avec un taux de plus de 28 %.
En fait, les femmes égyptiennes sont devenues juges et ministres, avec un total de huit femmes ministres dans le gouvernement actuel, à un taux de près de « 25 % », en plus de l'égalité de rémunération des femmes avec les hommes sans discrimination fondée sur le sexe.

L'État égyptien a ensuite élaboré une stratégie de 2030 pour l'autonomisation des femmes sur les plans politique, économique et social, ainsi que l'intérêt du gouvernement égyptien ne s'est pas arrêté là.
Au contraire, une diligence raisonnable est accordée à la promotion des droits des enfants, des personnes ayant des capacités spéciales et des personnes déterminées. Nous avons une forte volonté politique de soutenir les problèmes de ces groupes les plus favorisés, et nous n'épargnons aucun effort pour réaliser leurs espoirs et leurs aspirations, marquant son impact en traduisant les droits constitutionnels qui leur sont garantis dans de nombreuses lois, stratégies, politiques et programmes exécutifs.

Quant aux jeunes, l'État a pris des mesures pour les prendre en charge, développer leurs capacités, leur permettre de participer à la vie publique et leur offrir des opportunités d'emploi.

De plus, sur la base de l'importance de leur ouverture aux autres et de leur apprentissage de multiples cultures, nous avons a tenu à fournir des forums appropriés, notamment le "Forum mondial de la jeunesse", que l'Égypte tient à organiser sur une base annuelle, alors que nous espérons le reprendre peu après la fin de la pandémie de "Covid-19", et les mesures de précaution imposés.

L'État était également intéressé à préparer de jeunes cadres capables de contribuer aux responsabilités nationales. Alors que "l'Académie nationale de formation des jeunes" a été créée en 2017, où les jeunes ont été impliqués dans la formulation et la mise en œuvre des plans de développement. Certains d'entre eux sont plutôt devenus des députés, des ministres, des gouverneurs et des représentants du peuple au Parlement, grâce aux programmes de qualification par l'Académie pour perfectionner leurs compétences et les préparer.

Mesdames et messieurs,

Je voudrais souligner une fois de plus que cette première stratégie nationale, devenant d'une auto-philosophie égyptienne qui croit en l'importance de parvenir à l'intégration dans le processus de mise à niveau de la société, qui ne peut être achevé sans une stratégie nationale claire pour les droits de l'homme, traitant des défis, tout en en tenant compte des principes et des valeurs de la société égyptienne.
Par conséquent, il s'est concentré sur divers axes des droits de l'homme dans une perspective intégrée et un concept global de ces droits, estimant que la leçon réside toujours dans la mise en œuvre, je charge le Haut Comité Permanent des Droits de l'Homme de continuer à mettre en œuvre les mandats qui lui ont été confiés. J’exige également du gouvernement de prendre toutes les mesures susceptibles d'améliorer cela, notamment les suivantes :

D’abord :

Poursuivre les efforts pour intégrer les objectifs et les principes des droits de l'homme dans les politiques publiques de l'État et dans le cadre de la mise en œuvre de la "Stratégie de développement durable de la Vision de l’Égypte 2030".

Deuxièmement :

Inviter les entités politiques et les organisations de la société civile à s'intéresser à l'enrichissement de l'expérience politique égyptienne et former des cadres formés en élargissant le cercle de participation et d'expression d'opinion dans un climat d'interaction créative et de dialogue objectif.

Troisièmement :

Assurer la répartition équitable des fruits du développement et le droit de chaque personne, de jouir d'un niveau de vie suffisant et pour sa famille, de manière répondant à leurs besoins essentiels.

Quatrièmement :

Renforcer la communication avec les diverses institutions de la société civile et fournir toutes les facilités pour la mise en œuvre effective de la loi réglementant la pratique du travail civil et de ses règlements d'application, pour leur fournir une atmosphère appropriée pour travailler, en tant que partenaire clé pour la réalisation du développement et la diffusion d'une culture des droits de l'homme dans la société.

Cinquièmement :

S'assurer, lors de la mise en œuvre de la vision intégrée de la réforme administrative, de construire un appareil administratif efficient et efficace, qui suit les mécanismes de la bonne gouvernance, soumis à la responsabilité et à l'approbation des citoyens pour le niveau des services qui leur sont fournis, caractérisé par l'efficacité, la justice et la non-discrimination.

Sixièmement :

Développer un système de réception et de suivi des plaintes dans le domaine des droits de l'homme pour répondre rapidement et efficacement à toute plainte, et communiquer efficacement avec les autorités compétentes.

Septièmement :

Intensifier les efforts nationaux pour renforcer les capacités et la formation dans le domaine des droits de l'homme.

Avant de conclure mon discours, je voudrais déclarer 2022 est l’année de la société civile, tout en appelant à poursuivre de travailler dur et avec diligence aux côtés des institutions de l'État égyptien, pour parvenir à un développement durable dans tous les domaines. En plus de faire connaître la culture des droits de l'homme, en contribuant à la réalisation des espoirs et des aspirations du grand peuple égyptien.

Mesdames et messieurs..

L'Égypte réaffirme son respect de toutes les obligations qu'elle a contractées, concernant les droits de l'homme et de libertés fondamentales. Ce qu'elle cherche, c'est à faire en sorte que la société égyptienne jouisse de tous ses droits, d'une manière qui garantisse la sécurité et la stabilité de la patrie. Ce qui nécessite des efforts plus sincères et un travail acharné, afin de promouvoir la marche des droits de l'homme
Le peuple égyptien mérite toujours ce qu'il y a de mieux, et les institutions gouvernementales et civiles égyptiennes poursuivront leurs efforts nationaux à cette fin.
L'Égypte, alors qu'elle était sur le point d'établir une "Nouvelle République", n'a pas négligé le début d'une ère future dans sa longue histoire, sans préparer une stratégie nationale pour les droits de l'homme, croyant en son importance dans la continuation et le renouvellement de l'État national, ainsi que de renforcer les efforts continus pour assurer la préservation de la dignité du citoyen égyptien.

Merci..

Que la Paix, la Miséricorde et les bénédictions de Dieu soient sur vous.