Le Président Abdel Fattah Al-Sissi a reçu, aujourd'hui, le Roi Abdallah II bin Al-Hussein, Roi du Royaume hachémite de Jordanie, à l'aéroport international du Caire, où M. le Président a accompagné l'invité généreux de l'Égypte au Palais d'Al-Ittihadiya.
Le porte-parole officiel de la présidence de la République a déclaré que les deux dirigeants ont tenu des entretiens, au cours desquels M. le Président a accueilli son frère, le Roi de Jordanie, dans son deuxième pays, l’Égypte, où la satisfaction s'est exprimée quant au rythme de la coordination et de concertation entre les deux pays, ce qui reflète la grande importance des relations entre les deux peuples et les deux directions. Les deux chefs ont exploré les moyens de développer les relations et d'ouvrir de nouveaux horizons pour les renforcer dans divers domaines conformément aux relations privilégiées et fraternelles entre eux.
Le porte-parole officiel a ajouté que les discussions ont porté sur l'évolution de la situation régionale, notamment dans la bande de Gaza, et sur la tragédie humanitaire à laquelle est confrontée la bande, ce qui a donné lieu à des milliers de morts et de blessés et des centaines de milliers de déplacés, en plus des destructions qui y ont frappé les infrastructures et les installations. À cet égard, les deux dirigeants ont affirmé leur rejet total de toute tentative visant à liquider la cause palestinienne, ou à déplacer les Palestiniens de leurs terres ou à l'intérieur du pays, soulignant que la seule solution que la communauté internationale doit faire en faveur de la mise en œuvre est le cessez-le-feu immédiat et l'accès des aides humanitaires dans les quantités, les tailles et la rapidité nécessaires qui feront une réelle différence dans l'allégement des souffrances de la population de Gaza, tout en promouvant sérieusement la voie politique pour un règlement juste et global, conduisant à la création d'un État palestinien indépendant aux frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, conformément aux résolutions pertinentes de la légitimité internationale.
De même, les deux parties ont affirmé qu'il y a une grande responsabilité politique et morale de la part de la communauté internationale dans l'application des résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations Unies, de manière à préserver la crédibilité du système international, mettant l'accent sur la nécessité de ne pas élargir le cercle du conflit d’une manière qui déstabilisera la sécurité et la stabilité aux niveaux régional et international.
