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Discours du Président Al-Sissi lors de l'ouverture des assemblées annuelles du Groupe de la BAD

mardi, 23 mai 2023 / 11:51

Au nom d'Allah le Miséricordieux

Vos Excellences, Chefs d'États Africains Frères,
Chers chefs de gouvernement et d'organisations internationales, et gouverneurs de banques centrales,
Mesdames et Messieurs, Distingués hôtes d'Égypte,

J'ai le plaisir de vous accueillir dans la ville de la paix, Charm Al-Cheikh, qui a l'honneur d'acceuillir les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) 2023. Ce sont les assemblées que l'Égypte a tenu à accueillir sur ses territoires pour la troisième fois, pour affirmer notre profond intérêt de renforcer les efforts internationaux et régionaux qui soutiennent le développement, dans toutes les parties de notre continent africain.

Mesdames et Messieurs,
Les défis croissants et imbriqués auxquels sont confrontés les pays du monde ne vous sont pas cachés, avec l'apparition de signes de se remettre des effets négatifs de la pandémie de "Covid-19" sur l'économie mondiale, la crise "russo-ukrainienne" et les tensions politiques ont ajouté à la scène mondiale, des complications sans précédent dont les effets ont été montrés par de graves perturbations dans les chaînes d'approvisionnement mondiales et les fortes vagues d'inflation.

Cette scène s'est reflétée plus fortement sur les économies des pays en développement, en particulier celles du continent africain, souffrant déjà de nombreux défis internes qui nécessitent des idées non conventionnelles pour chercher des solutions de financement qui contribuent à faire progresser les projets les plus urgents, en particulier dans les domaines affrontant les défis du changement climatique et du développement durable.

À cet égard, il suffit de se référer à l'ampleur de certains des besoins de financement des pays du continent africain, selon les estimations des Nations Unies et de la Banque Africaine de Développement, desquelles on peut mentionner :
"200 milliards de dollars par an pour atteindre les objectifs de développement durable."
"144 milliards de dollars par an pour faire face aux répercussions de la pandémie de "Covid-19".
"108 milliards de dollars par an pour financer les projets d'aménagement et d'amélioration de l'infrastructure."

Ici, se manifeste l'importance de ces assemblées, et le rôle de la BAD, à fournir les solutions de financement appropriées aux besoins des pays du continent, gérant un équilibre entre les énormes fonds nécessaires à réaliser les aspirations au développement d'une part, et à réduire les risques de ces fonds d'autre part en construisant des structures financières convenables, qui incitent les institutions financières multilatérales à injecter davantage d'investissements dans les artères des pays africains.

Je saisis également cette occasion pour demander aux institutions financières multilatérales de reconsidérer les critères et les conditions qui permettent aux pays d'obtenir des prêts à des conditions favorables, afin qu'ils soient accessibles aux pays à revenu faible et intermédiaire, surtout à la lumière de l'escalade du coût des emprunts, de l'alourdissement du service de la dette et ses effets négatifs sur les budgets financiers de ces pays.

Mesdames et Messieurs,
La problèmatique du changement climatique et de ses répercussions négatives ne se limite pas à un pays ou à une région spécifique, mais c'est une question existentielle qui doit figurer en tête des priorités stratégiques de tous les pays du monde.

Contrairement à ce que certains pourraient penser, les répercussions négatives du changement climatique s'accroissent sur les pays les moins avancés, ce qui est évident dans les pays du continent africain, où ces changements entraînent à l'élévation des taux de sécheresse, la désertification croissante et le déclin de la production agricole.

On estime que les risques associés seulement à la sécheresse, dans les pays du continent africain, ont donné à des pertes dépassant 70 milliards de dollars, en plus de provoquer une diminution de la croissance de la production agricole du continent d'environ 34 %. Ainsi, les besoins de financement nécessaires à faire face aux répercussions négatives du changement climatique en Afrique, ont été estimés d'environ 3000 trillions de dollars, jusqu'en 2030.

À cet égard, il convient de noter les résultats positifs des conclusions et des recommandations du Sommet des Nations Unies sur le climat "COP-27", que l'Égypte a présidé l'année dernière, dont le principal est l'accord sur la création d'un fonds destiné à fournir le financement nécessaire pour compenser les pertes et les dommages subis par les pays touchés par les inondations, la sécheresse et d'autres catastrophes climatiques.

Mesdames et Messieurs,
Les données de la réalité économique exigent d'inciter le secteur privé à jouer un rôle plus grand dans la fourniture du financement nécessaire à promouvoir des projets respectueux de l'environnement, tout en intensifiant les mécanismes d'utilisation des sources d'énergie propres en approuvant les politiques et les procédures requises.

Dans ce contexte, l'Égypte attache une grande importance à la dimension environnementale. En 2021, le gouvernement égyptien a publié la première édition du manuel des normes de durabilité environnementale, sous le nom de "Cadre stratégique pour la relance verte", visant à fournir des conseils pour intégrer les normes de développement durable dans les plans de croissance, ce qui affecte positivement la qualité de vie et le processus de développement.

Il ne fait aucun doute que les activités de l'édition actuelle des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), représentent une occasion spéciale d'échanger les connaissances et les expériences, et d'apporter l'appui technique nécessaire pour faire face aux répercussions du changement climatique tout en présentant un ordre du jour clair, selon un calendrier, pour préciser les moyens et les mécanismes faisant face aux différents défis auxquels sont confrontés les pays du continent africain, afin d'atteindre les objectifs du développement durable.

Distingués invités d'Égypte,
En conclusion, je renouvelle à vous tous mes souhaits de bienvenue, en vous souhaitant plein succès, dans cette édition des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, à qui je présente mes remerciements pour ses efforts tangibles dans le financement des projets développementaux sur l'ensemble de notre continent, ce qui nous fait attendre plus de partenariats fructueux avec les institutions financières multilatérales, afin de réaliser les aspirations de nos peuples à la croissance, au progrès et à la prospérité.

Merci pour vous et que la paix, la miséricorde et les bénédictions d'Allah soient sur vous.

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Allocutions du Président de la République 23 mai 2023

Discours du Président Al-Sissi lors de l'ouverture des assemblées annuelles du Groupe de la BAD

mardi, 23 mai 2023 / 11:51

Au nom d'Allah le Miséricordieux

Vos Excellences, Chefs d'États Africains Frères,
Chers chefs de gouvernement et d'organisations internationales, et gouverneurs de banques centrales,
Mesdames et Messieurs, Distingués hôtes d'Égypte,

J'ai le plaisir de vous accueillir dans la ville de la paix, Charm Al-Cheikh, qui a l'honneur d'acceuillir les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) 2023. Ce sont les assemblées que l'Égypte a tenu à accueillir sur ses territoires pour la troisième fois, pour affirmer notre profond intérêt de renforcer les efforts internationaux et régionaux qui soutiennent le développement, dans toutes les parties de notre continent africain.

Mesdames et Messieurs,
Les défis croissants et imbriqués auxquels sont confrontés les pays du monde ne vous sont pas cachés, avec l'apparition de signes de se remettre des effets négatifs de la pandémie de "Covid-19" sur l'économie mondiale, la crise "russo-ukrainienne" et les tensions politiques ont ajouté à la scène mondiale, des complications sans précédent dont les effets ont été montrés par de graves perturbations dans les chaînes d'approvisionnement mondiales et les fortes vagues d'inflation.

Cette scène s'est reflétée plus fortement sur les économies des pays en développement, en particulier celles du continent africain, souffrant déjà de nombreux défis internes qui nécessitent des idées non conventionnelles pour chercher des solutions de financement qui contribuent à faire progresser les projets les plus urgents, en particulier dans les domaines affrontant les défis du changement climatique et du développement durable.

À cet égard, il suffit de se référer à l'ampleur de certains des besoins de financement des pays du continent africain, selon les estimations des Nations Unies et de la Banque Africaine de Développement, desquelles on peut mentionner :
"200 milliards de dollars par an pour atteindre les objectifs de développement durable."
"144 milliards de dollars par an pour faire face aux répercussions de la pandémie de "Covid-19".
"108 milliards de dollars par an pour financer les projets d'aménagement et d'amélioration de l'infrastructure."

Ici, se manifeste l'importance de ces assemblées, et le rôle de la BAD, à fournir les solutions de financement appropriées aux besoins des pays du continent, gérant un équilibre entre les énormes fonds nécessaires à réaliser les aspirations au développement d'une part, et à réduire les risques de ces fonds d'autre part en construisant des structures financières convenables, qui incitent les institutions financières multilatérales à injecter davantage d'investissements dans les artères des pays africains.

Je saisis également cette occasion pour demander aux institutions financières multilatérales de reconsidérer les critères et les conditions qui permettent aux pays d'obtenir des prêts à des conditions favorables, afin qu'ils soient accessibles aux pays à revenu faible et intermédiaire, surtout à la lumière de l'escalade du coût des emprunts, de l'alourdissement du service de la dette et ses effets négatifs sur les budgets financiers de ces pays.

Mesdames et Messieurs,
La problèmatique du changement climatique et de ses répercussions négatives ne se limite pas à un pays ou à une région spécifique, mais c'est une question existentielle qui doit figurer en tête des priorités stratégiques de tous les pays du monde.

Contrairement à ce que certains pourraient penser, les répercussions négatives du changement climatique s'accroissent sur les pays les moins avancés, ce qui est évident dans les pays du continent africain, où ces changements entraînent à l'élévation des taux de sécheresse, la désertification croissante et le déclin de la production agricole.

On estime que les risques associés seulement à la sécheresse, dans les pays du continent africain, ont donné à des pertes dépassant 70 milliards de dollars, en plus de provoquer une diminution de la croissance de la production agricole du continent d'environ 34 %. Ainsi, les besoins de financement nécessaires à faire face aux répercussions négatives du changement climatique en Afrique, ont été estimés d'environ 3000 trillions de dollars, jusqu'en 2030.

À cet égard, il convient de noter les résultats positifs des conclusions et des recommandations du Sommet des Nations Unies sur le climat "COP-27", que l'Égypte a présidé l'année dernière, dont le principal est l'accord sur la création d'un fonds destiné à fournir le financement nécessaire pour compenser les pertes et les dommages subis par les pays touchés par les inondations, la sécheresse et d'autres catastrophes climatiques.

Mesdames et Messieurs,
Les données de la réalité économique exigent d'inciter le secteur privé à jouer un rôle plus grand dans la fourniture du financement nécessaire à promouvoir des projets respectueux de l'environnement, tout en intensifiant les mécanismes d'utilisation des sources d'énergie propres en approuvant les politiques et les procédures requises.

Dans ce contexte, l'Égypte attache une grande importance à la dimension environnementale. En 2021, le gouvernement égyptien a publié la première édition du manuel des normes de durabilité environnementale, sous le nom de "Cadre stratégique pour la relance verte", visant à fournir des conseils pour intégrer les normes de développement durable dans les plans de croissance, ce qui affecte positivement la qualité de vie et le processus de développement.

Il ne fait aucun doute que les activités de l'édition actuelle des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), représentent une occasion spéciale d'échanger les connaissances et les expériences, et d'apporter l'appui technique nécessaire pour faire face aux répercussions du changement climatique tout en présentant un ordre du jour clair, selon un calendrier, pour préciser les moyens et les mécanismes faisant face aux différents défis auxquels sont confrontés les pays du continent africain, afin d'atteindre les objectifs du développement durable.

Distingués invités d'Égypte,
En conclusion, je renouvelle à vous tous mes souhaits de bienvenue, en vous souhaitant plein succès, dans cette édition des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, à qui je présente mes remerciements pour ses efforts tangibles dans le financement des projets développementaux sur l'ensemble de notre continent, ce qui nous fait attendre plus de partenariats fructueux avec les institutions financières multilatérales, afin de réaliser les aspirations de nos peuples à la croissance, au progrès et à la prospérité.

Merci pour vous et que la paix, la miséricorde et les bénédictions d'Allah soient sur vous.