En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies

Discours du Président Al-Sissi au Sommet du Conseil de paix et de sécurité africain (CPS)

dimanche, 28 mai 2023 / 09:38

Au nom d'Allah le Miséricordieux,

Mon frère, le président Yoweri Museveni.
Président de la République sœur d'Ouganda, Président du Conseil de paix et de sécurité africain (CPS),

Mon frère, Son Excellence le Président Azali Assoumani, Président de la République sœur de Comores, et président de l'Union Africaine (UA),

Mon frère, M. Moussa Faki,
Président de la Commission de l'Union Africaine (CUA),

Vos Excellences, Mesdames et Messieurs,

Tout d'abord, je voudrais exprimer ma gratitude d'avoir invité l'Égypte à participer à cette importante réunion pour discuter des développements de l'État frère du Soudan.
Notre rencontre d'aujourd'hui, outre que son importance politique, revêt une valeur symbolique en affirmant la poursuite du partenariat entre les parties africaines, tous les partenaires internationaux et les agences de secours pour travailler ensemble vers un Soudan stable et sécurisé.

Mesdames et Messieurs,

Peut-être conviendrez-vous avec moi que la stabilité du Soudan frère, la préservation de son intégrité territoriale et la cohésion de ses institutions auront des résultats positifs non seulement pour le peuple soudanais, mais pour toutes les parties régionales.
C'est alors que l'Égypte apprécie les efforts de la Commission de l'Union Africaine, dirigée par son président M. Moussa Faki, pour faire face à la crise soudanaise, dont le plus important a été la réunion élargie tenue au niveau ministériel le 20 avril, qui a abouti à la formation d'un mécanisme qui inclut tous les acteurs, y compris l'Égypte. Notre réunion vient aujourd'hui pour adopter le plan de la désescalade, qui a été formulée en coordination avec les pays voisins, ce qui représente une étape sérieuse vers la réalisation de la stabilité, du consensus interne, mettant fin au conflit sanglant actuel.

Mesdames et Messieurs,

Les efforts déployés dans le cadre de l'Union Africaine complètent d'autres voies, parmi lesquelles la Ligue Arabe, dont le récent sommet a approuvé la formation d'un groupe de contact ministériel arabe afin d'affronter la crise, ainsi que les efforts de l'IGAD et les accords signés lors des négociations de "Djeddah", stipulant l'engagement d'un cessez -le feu, ouvrant la voie à l'entrée et à la distribution des aides humanitaires, ainsi qu'au retrait des forces qui existent dans les hôpitaux et les services publics. Ces voies doivent s'appuyer sur des normes unifiées et coordonnées qui se soutiennent mutuellement, en établissant une feuille de route pour le processus politique, s'attaquant aux racines des problèmes qui ont conduit à la crise actuelle, visant une participation large et globale de toutes les catégories du peuple soudanais.

À cet égard, l'Égypte souligne l'importance primordiale d'une coordination étroite avec les pays voisins pour résoudre la crise et rétablir la sécurité et la stabilité au Soudan, comme la partie originale et la plus touchée par la crise, et la plus désireuse d'y mettre fin le plus tôt possible.
L’Égypte a assumé sa responsabilité en tant que grand pays voisin de la République du Soudan, à travers la communication intensifiée avec tous les acteurs et partenaires internationaux et régionaux pour régler la situation actuelle. Ainsi, l'Égypte s'est appuyée sur un certain nombre de déterminants, avec lesquels nous espérons que les efforts régionaux et internationaux seront cohérents, dont les plus importants sont :

Premièrement : La nécessité de parvenir à un cessez-le-feu global et durable, et non pas seulement pour des objectifs humanitaires.

Deuxièmement : La nécessité de préserver les institutions nationales de l'État au Soudan, qui constituent la colonne vertébrale pour protéger le du danger d'effondrement.

Troisièmement : Le conflit au Soudan est l'affaire des frères soudanais et notre rôle, en tant que partis régionaux, est de les aider à l'arrêter et à parvenir à un consensus sur la résolution des causes qui ont y conduit en premier lieu. L'Égypte confirme à cet égard, le respect de la volonté du peuple soudanais, la non-ingérence dans ses affaires intérieures, et l'importance de ne pas permettre aux interventions étrangères de s'immiscer dans sa crise actuelle.

Quatrièmement : Les répercussions humanitaires de la crise soudanaise dépassent les frontières de l'État et affectent les pays voisins, avec lesquels une coordination étroite est nécessaire.
L'Égypte s'est engagée à assumer ses responsabilités à travers la réception d'environ de 150 mille citoyens soudanais à ce jour, en plus d'accueillir d'environ 5 millions de citoyens soudanais, qui sont traités comme des citoyens.

Dans ce contexte, j'appelle les agences de secours et les pays donateurs à fournir le soutien nécessaire aux pays voisins, afin qu'ils puissent continuer à jouer ce rôle.

Mesdames et Messieurs,

Pour conclure, je voudrais réaffirmer que l'Égypte continue de déployer tous les efforts nécessaires pour tirer le rideau sur la crise actuelle, en soutenant les efforts de l'Union Africaine et de tous les mécanismes existants pour mettre fin au conflit actuel, ainsi qu'en poursuivant la coordination, avec tous les partenaires et les secours internationales, pour soutenir les efforts visant à répondre aux besoins humanitaires urgents du Soudan, afin d'atténuer la détérioration de la situation humanitaire.

Chers frères et sœurs,

J'ai confiance que notre réunion d'aujourd'hui, aboutira aux résultats que le peuple soudanais souhaite avoir de la part de ses frères africains. Ce qui est rendu nécessaire par notre devoir envers ce peuple, dans cette circonstance qu'il traverse, et qui n'oubliera pas la position de ses frères avec lui, tout comme le Soudan s'est montré solidaire avec ses frères, au cours des différentes époques historiques.
Qu'Allah nous aide tous à faire le bien pour nos peuples.
Que la paix, la miséricorde et les bénédictions d'Allah soient sur vous.

Icon
Icon
Icon
Allocutions du Président de la République 28 mai 2023

Discours du Président Al-Sissi au Sommet du Conseil de paix et de sécurité africain (CPS)

dimanche, 28 mai 2023 / 09:38

Au nom d'Allah le Miséricordieux,

Mon frère, le président Yoweri Museveni.
Président de la République sœur d'Ouganda, Président du Conseil de paix et de sécurité africain (CPS),

Mon frère, Son Excellence le Président Azali Assoumani, Président de la République sœur de Comores, et président de l'Union Africaine (UA),

Mon frère, M. Moussa Faki,
Président de la Commission de l'Union Africaine (CUA),

Vos Excellences, Mesdames et Messieurs,

Tout d'abord, je voudrais exprimer ma gratitude d'avoir invité l'Égypte à participer à cette importante réunion pour discuter des développements de l'État frère du Soudan.
Notre rencontre d'aujourd'hui, outre que son importance politique, revêt une valeur symbolique en affirmant la poursuite du partenariat entre les parties africaines, tous les partenaires internationaux et les agences de secours pour travailler ensemble vers un Soudan stable et sécurisé.

Mesdames et Messieurs,

Peut-être conviendrez-vous avec moi que la stabilité du Soudan frère, la préservation de son intégrité territoriale et la cohésion de ses institutions auront des résultats positifs non seulement pour le peuple soudanais, mais pour toutes les parties régionales.
C'est alors que l'Égypte apprécie les efforts de la Commission de l'Union Africaine, dirigée par son président M. Moussa Faki, pour faire face à la crise soudanaise, dont le plus important a été la réunion élargie tenue au niveau ministériel le 20 avril, qui a abouti à la formation d'un mécanisme qui inclut tous les acteurs, y compris l'Égypte. Notre réunion vient aujourd'hui pour adopter le plan de la désescalade, qui a été formulée en coordination avec les pays voisins, ce qui représente une étape sérieuse vers la réalisation de la stabilité, du consensus interne, mettant fin au conflit sanglant actuel.

Mesdames et Messieurs,

Les efforts déployés dans le cadre de l'Union Africaine complètent d'autres voies, parmi lesquelles la Ligue Arabe, dont le récent sommet a approuvé la formation d'un groupe de contact ministériel arabe afin d'affronter la crise, ainsi que les efforts de l'IGAD et les accords signés lors des négociations de "Djeddah", stipulant l'engagement d'un cessez -le feu, ouvrant la voie à l'entrée et à la distribution des aides humanitaires, ainsi qu'au retrait des forces qui existent dans les hôpitaux et les services publics. Ces voies doivent s'appuyer sur des normes unifiées et coordonnées qui se soutiennent mutuellement, en établissant une feuille de route pour le processus politique, s'attaquant aux racines des problèmes qui ont conduit à la crise actuelle, visant une participation large et globale de toutes les catégories du peuple soudanais.

À cet égard, l'Égypte souligne l'importance primordiale d'une coordination étroite avec les pays voisins pour résoudre la crise et rétablir la sécurité et la stabilité au Soudan, comme la partie originale et la plus touchée par la crise, et la plus désireuse d'y mettre fin le plus tôt possible.
L’Égypte a assumé sa responsabilité en tant que grand pays voisin de la République du Soudan, à travers la communication intensifiée avec tous les acteurs et partenaires internationaux et régionaux pour régler la situation actuelle. Ainsi, l'Égypte s'est appuyée sur un certain nombre de déterminants, avec lesquels nous espérons que les efforts régionaux et internationaux seront cohérents, dont les plus importants sont :

Premièrement : La nécessité de parvenir à un cessez-le-feu global et durable, et non pas seulement pour des objectifs humanitaires.

Deuxièmement : La nécessité de préserver les institutions nationales de l'État au Soudan, qui constituent la colonne vertébrale pour protéger le du danger d'effondrement.

Troisièmement : Le conflit au Soudan est l'affaire des frères soudanais et notre rôle, en tant que partis régionaux, est de les aider à l'arrêter et à parvenir à un consensus sur la résolution des causes qui ont y conduit en premier lieu. L'Égypte confirme à cet égard, le respect de la volonté du peuple soudanais, la non-ingérence dans ses affaires intérieures, et l'importance de ne pas permettre aux interventions étrangères de s'immiscer dans sa crise actuelle.

Quatrièmement : Les répercussions humanitaires de la crise soudanaise dépassent les frontières de l'État et affectent les pays voisins, avec lesquels une coordination étroite est nécessaire.
L'Égypte s'est engagée à assumer ses responsabilités à travers la réception d'environ de 150 mille citoyens soudanais à ce jour, en plus d'accueillir d'environ 5 millions de citoyens soudanais, qui sont traités comme des citoyens.

Dans ce contexte, j'appelle les agences de secours et les pays donateurs à fournir le soutien nécessaire aux pays voisins, afin qu'ils puissent continuer à jouer ce rôle.

Mesdames et Messieurs,

Pour conclure, je voudrais réaffirmer que l'Égypte continue de déployer tous les efforts nécessaires pour tirer le rideau sur la crise actuelle, en soutenant les efforts de l'Union Africaine et de tous les mécanismes existants pour mettre fin au conflit actuel, ainsi qu'en poursuivant la coordination, avec tous les partenaires et les secours internationales, pour soutenir les efforts visant à répondre aux besoins humanitaires urgents du Soudan, afin d'atténuer la détérioration de la situation humanitaire.

Chers frères et sœurs,

J'ai confiance que notre réunion d'aujourd'hui, aboutira aux résultats que le peuple soudanais souhaite avoir de la part de ses frères africains. Ce qui est rendu nécessaire par notre devoir envers ce peuple, dans cette circonstance qu'il traverse, et qui n'oubliera pas la position de ses frères avec lui, tout comme le Soudan s'est montré solidaire avec ses frères, au cours des différentes époques historiques.
Qu'Allah nous aide tous à faire le bien pour nos peuples.
Que la paix, la miséricorde et les bénédictions d'Allah soient sur vous.